Afed asbl protection droits enfants

Savoir plus sur AFED asbl !

A propos

L’ONG AFED est une organisation sans but lucratif créée par les jeunes rescapés (victimes directes et indirectes) des massacres et différentes exactions de crimes de guerres et violences sexuelles de Kaniola-Nindja dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu, toujours dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo. 
Elle a été créée en 2O18 par des jeunes de ces entités qui avaient fui la guerre. Ces jeunes ont réfléchi ensemble pendant leur vie à l’université, bien avant 2018. Les réflexions de ces jeunes dynamiques et soucieux du développement de leurs entités se focalisent sur la résilience des communautés ayant subi ces chocs liés aux guerres en répétition à l’Est de la RDC. 
A noter que ces jeunes initiateurs étaient forcés de quitter leurs localités pour se réfugier en ville où le minimum de sécurité était garanti. Certains ont perdus leurs parents, frères, sœurs, membres de familles, amis, collègues, des biens matériels pendant la guerre des FAZ, FDLR et du RCD, des groupes armés locaux (RASTA)

Vision

Réduction de la vulnérabilité des femmes et filles et promotion de leur autonomisation en mettant un terme aux violences faites aux femmes et filles.

Objectif

Accompagner les femmes marginalisées, victimes de viol, abandonnées et engrossées puis délaissées.

Accompagner les enfants nés sans identité de leurs parents, les enfants de la rue, les orphelinats, les personnes handicapées, les blessés de guerre.

Mission

Contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie et à la réduction de la pauvreté des communautés à travers les activités de réponses aux moyens de subsistance et de développement etc.
.

AFED asbl

Nos Domaines
d'Intervention

Déclaration de création

Nous, groupe des femmes et hommes de la région de grands lacs, convaincus par la déclaration des parlementaires du monde entier, réunis à Paris à l’occasion de la 21ème session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) et de la 11ème Réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP11), spécialement en ses points 1 et 2 qui spécifient ce suit :
  1. La loi no 06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais. Cette loi renforce la sanction étant donné que les violences sexuelles ont été utilisées comme arme de guerre pendant les conflits armés en RDC surtout dans la partie Est du pays.
A ces trois points issus de cette déclaration, s’ajoute la problématique d’accès aux services sociaux de base que connaissent les populations de cette partie du pays. La population n’a pas accès aujourd’hui aux soins de santé de base tel qu’indiquent les conclusions des enquêtes menées dans cinq secteurs sanitaires de la RDC et publiées par l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) :
« Les résultats des enquêtes sont inquiétants », a déclaré MSF lors de la publication du rapport d’enquête intitulé « Access to healthcare, mortality and violence in the DRC » (Accès aux soins de santé, mortalité et violence en RDC).Entre 45 et 67 pour cent des personnes interrogées ont indiqué qu’elles n’avaient pas accès aux soins médicaux de base. « Les taux de mortalité révèlent que quatre des cinq zones couvertes par l’enquête se trouvent actuellement en situation d’urgence », a affirmé MSF.« Encore plus inquiétant est que trois des cinq zones connaissent une crise sanitaire catastrophique, notamment des régions qui n’ont pas connu les conflits et la violence », a-t-il ajouté.
A ces trois points issus de cette déclaration, s’ajoute la problématique d’accès aux services sociaux de base que connaissent les populations de cette partie du pays. La population n’a pas accès aujourd’hui aux soins de santé de base tel qu’indiquent les conclusions des enquêtes menées dans cinq secteurs sanitaires de la RDC et publiées par l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) :
« Les résultats des enquêtes sont inquiétants », a déclaré MSF lors de la publication du rapport d’enquête intitulé « Access to healthcare, mortality and violence in the DRC » (Accès aux soins de santé, mortalité et violence en RDC).Entre 45 et 67 pour cent des personnes interrogées ont indiqué qu’elles n’avaient pas accès aux soins médicaux de base. « Les taux de mortalité révèlent que quatre des cinq zones couvertes par l’enquête se trouvent actuellement en situation d’urgence », a affirmé MSF.« Encore plus inquiétant est que trois des cinq zones connaissent une crise sanitaire catastrophique, notamment des régions qui n’ont pas connu les conflits et la violence », a-t-il ajouté.

Selon Meinie Nicolai, la responsable des opérations pour la région des Grands Lacs, des gens continueraient à mourir dans des régions touchées par les conflits permanents, mais « la pauvreté abjecte et la souffrance font tout autant de morts que les conflits. »
MSF a indiqué que les victimes souffraient et mouraient de maladies infectieuses comme le paludisme, de maladies respiratoires, de maladies diarrhéiques, « des maladies qui peuvent être évitées ». Les résultats de l’enquête ont également révélé que dans les régions où des soins de santé étaient disponibles, la majorité de la population n’avait pas les moyens de les payer. « Un grand nombre de personne a encore du mal à s’acquitter de la plus petite contribution financière nécessaire pour bénéficier des soins de santé, plus particulièrement les femmes et les enfants », avait déclaré Meinie Nicolai. Du reste ; la majorité des Congolais vit avec l’équivalent de moins d’1 dollar américain par jour, a précisé MSF. « Par conséquent, lorsque les gens se rendent dans les centres de santé, il est souvent trop tard ».

Selon Meinie Nicolai, la responsable des opérations pour la région des Grands Lacs, des gens continueraient à mourir dans des régions touchées par les conflits permanents, mais « la pauvreté abjecte et la souffrance font tout autant de morts que les conflits. »
MSF a indiqué que les victimes souffraient et mouraient de maladies infectieuses comme le paludisme, de maladies respiratoires, de maladies diarrhéiques, « des maladies qui peuvent être évitées ». Les résultats de l’enquête ont également révélé que dans les régions où des soins de santé étaient disponibles, la majorité de la population n’avait pas les moyens de les payer. « Un grand nombre de personne a encore du mal à s’acquitter de la plus petite contribution financière nécessaire pour bénéficier des soins de santé, plus particulièrement les femmes et les enfants », avait déclaré Meinie Nicolai. Du reste ; la majorité des Congolais vit avec l’équivalent de moins d’1 dollar américain par jour, a précisé MSF. « Par conséquent, lorsque les gens se rendent dans les centres de santé, il est souvent trop tard ».

Dans le cadre des différents rapports réalisés par les ONGs et ou agence des Nations unies en se référant à la déclaration de Ban Ki-moon qui a préconisé un renforcement des efforts de la communauté internationale et du gouvernement congolais pour mettre en place des forces de sécurité « capables de défendre la sécurité et les droits fondamentaux des populations de kaniola à Walungu au Sud Kivu», où les gens ( femmes, hommes et enfants) étaient sauvagement abattus par les groupes armés, avait rapporté la porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas, lors de son point de presse quotidien, au siège de l’ONU, à New York. Après cette déclaration, une autre était faite par le Coordonnateur Humanitaire des Nations Unies en République Démocratique du Congo, Ross Mountain à l’époque, qui avait aussi condamné avec force les massacres perpétrés contre des populations civiles dans la nuit du 26 au 27 mai 2007 à kaniola au Sud Kivu).
Les recherches et les différents rapports en RD Congo montrent que les femmes ont été violées à un degré alarmant dans ce coin du pays entre 2000ans et 2007 les groupes armés prenaient les filles et femmes par forces dans le groupement de kaniola territoire de walungu, la chefférie de Nindja, territoire de kabare dans la Province du Sud Kivu et ces derniers partaient dans la forêt avec les filles et femmes et une fois que ces dernières sont enceintées ou engrossées on les retournait dans leurs villages respectifs pour mettre au monde dans des conditions inhumaine ; aujourd’hui ces enfants vives sans identité et leurs mères vives avec des stress. La même pratique a occasionné les massacres de plus de 10 000 personnes dans les deux territoires et les ménages ont vu perdre leurs activités économiques et de subsistance (cas d’élevage, les maisons brulées etc) Actuellement cette population vit dans une pauvreté très élevée. Aujourd’hui les membres de cette communauté vivent à la transformation des bois en braise causant une forte pression sur le changement climatique avec leur système de déforestation. Certains enfants passent leur temps dans les carrés miniers. Les mêmes cas des massacres alarmants ont été perpétrés dans les territoires de Mwenga à kasika, territoire d’uvira à Mutarule, territoire de Fizi à Makobola.

C’est dans ce contexte que nous nous sommes réunis et avons créé l’association sans but lucratif dénommée « Action d’appui aux femmes et enfants en détresse » qui s’engage à apporter sa modeste contribution à la résolution des questions environnementales, économiques, lutte contre les violences faites aux femmes et toutes sortes de violence faites aux femmes et d’accès aux services socio-sanitaires de base en République Démocratique du Congo.

L’ONG AFED est une organisation sans but lucratif créée par les jeunes rescapés (victimes directes et indirectes) des massacres et différentes exactions de crimes de guerres et violences sexuelles de Kaniola-Nindja dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu et de Makobola à Fizi et Kasika à Mwenga toujours dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo.  

Copyright © 2018 – 2024

AFED – Action d’appui aux Femmes et Enfants en Détresse.

Designed by Tech7